Présentation du dispositif de traitement des déchets organiques. DDM - Patrick Leleu

Lors de sa tournée de mi-mandat, Serge Rigal, président du conseil départemental du Lot, n’a pas manqué de visiter les travaux entrepris par le département en collaboration avec le Syded et le Symictom concernant la gestion des déchets de la cité scolaire Léo Ferré à Gourdon.

Un digesteur et un système de compostage

Armelle Moreau, du service éducation au département, en charge de la mise en œuvre du projet, rapporte : "La cité scolaire Léo Ferré produit 9 tonnes de déchets alimentaires par an, elle était donc une candidate idéale pour lancer un système de tri et de traitement des matières organiques". Sébastien Lebarbey, chef des cuisines, ajoute : "Nous assurons 820 repas par jour, cela représente une grande quantité de nourriture".

Le principe est simple : à la fin de leur repas, les élèves déposent leurs déchets dans les différents bacs de tri. Les déchets organiques passent ensuite au digesteur (une vis sans fin qui mélange et broie les déchets), puis dans les bacs à compostage. Avec brassée de végétaux (feuilles, tontes…), un temps de maturité de deux à trois mois, cela crée un bel engrais naturel.

"Une première sur le Lot" dans un collège

Pour la réalisation de ce projet le département a mis en place un groupe de travail qui incluait toutes les parties prenantes : les techniciens du département, du Syded, du Symictom, l’administration de la cité scolaire, les services des cuisines et les services techniques de la cité scolaire, les professeurs et les représentants des élèves.

"L’installation de ce procédé de tri est une première sur le Lot, révèle Serge Rigal, il sera mis en fonction à la prochaine rentrée scolaire. C’est une des réalisations promises lors de l’annonce du programme du département concernant l’environnement et la gestion des déchets". Pour Fabienne Cajan, proviseur de la cité scolaire : "Le tri est important, éduquer nos jeunes est très porteur pour le futur".

Un financement du Symictom et du département

Robert Lacombe, président du Symictom, explique : "Ce même projet avait été porté sur la commune de Rocamadour. Suite à plusieurs réunions publiques, la population avait finalement refusé son installation par peur d’éventuelles odeurs".

Le digesteur a été financé par le Symictom, les installations annexes (bac de compostage, meubles inox recevant les poubelles de tri) par le département.

Frédéric Gineste et Édith Lagarde, élus du département, étaient également présents de même que Sandrine Eychenne, secrétaire générale de la cité scolaire, Catherine Bourdoncle, agent-chef, et Didier Velicia, technicien du Symictom.

DDM 01/06/2025 - P. Leleu